Les vingt banques alimentaires du Portugal viennent en aide à près de 4 % de la can you snort viagra population. Celle de Lisbonne, créée en 1982, est de loin la plus importante, c’est même l’une des plus grandes d’Europe. Grâce à ce système de solidarité bien rôdé,
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90 000 Lisboètes ne se couchent pas le ventre vide.
Chaque jour, des dizaines de bénévoles issus d’un réseau de plus de 380 associations caritatives viennent refaire leur stock de denrées alimentaires, fraîches ou périssables. La quarantaine de what does viagra feel like tonnes écoulée chaque soir est ainsi redistribuée directement sur le terrain, là où les associations sont implantées – c’est à dire au plus près des bénéficiaires.
Tous frais payés
A l’entrée de l’entrepôt, les produits frais du jour arrivent sur des montagnes de cageots : pommes de terres, salades, choux, pommes, poires, oranges, fraises… Tout doit être distribué dans la journée pour des raisons de fraîcheur évidentes. Il sont encore propres à la consommation pour quelques jours mais ont été retirés de la vente parce qu’un peu abîmés, donc il ne faut pas tarder. Les bénévoles qui viennent les récupérer auront ensuite le choix entre deux options : cuisiner les fruits ou légumes pour les servir directement à table au viagra sein de leur structure, ou les distribuer tels quels aux familles – sous forme de « paniers repas ».
Mieux vaut nourrir que périr
Derrière les cageots de fruits et légumes – récoltés une fois par semaine, l’essentiel de l’entrepôt est occupé par les denrées non périssables – livrées une fois par mois. Riz, pâtes, céréales, pharmacy prerequisites in canada biscuits, yaourts, œufs, farine, huile d’olive, saucisses et wedgewood pharmacy canada sardines en conserve ou sodas, tous les produits sont soigneusement empilés.
Du plus lourd au plus léger, ils s’entassent dans de grandes cages de fer, étiquetées au nom et numéro de l’associations auxquels ils order generic viagra sont destinés. Chaque lot est lui-même à son tour étiqueté et solidement empaqueté, pour arriver aux mains des familles dans le meilleur état possible.
Gaspillage Zéro
Pour éviter le gaspillage et effectuer une répartition équitable, la banque alimentaire tient – en étroite collaboration avec les représentants des associations – une liste précise de leurs besoins, variant d’une distribution à l’autre, autant en termes de quantité que de diversité.
Isabelle Jonet, la directrice de la Banque Alimentaire (BA) de Lisbonne, également à la tête de la Fédération des banques alimentaires du Portugal et de la Fédération des Banques alimentaires européennes, confirme ce double objectif. Il s’agit de venir en viagra order aide aux populations les plus démunies, tout en luttant contre le gaspillage.
Il faut dire qu’entre les normes de consommation dictées par l’Europe (hygiène, qualité, maturité, poids, teneur en pesticides…) et les exigences des consommateurs (couleur, calibre, propreté…), une quantité incroyable de produits n’est jamais mise en rayon et finit à la poubelle, alors qu’elle est propre à la consommation. Chaque année en Europe, 90 millions de tonnes de denrées sont ainsi
gaspillées alors qu’il y a justement 90 millions d’individus vivant sous le seuil de pauvreté à l’intérieur des frontières européennes. D’où la décision de l’UE de faire de 2014 l’année de lutte contre le gaspillage alimentaire, en subventionnant les canada drug pharmacy com initiatives de récupération telles que celles des banques alimentaires (http://alimentation.gouv.fr/reduire-de-moitie-le-gaspillage ).
Des demandes qui explosent
En juin 2011, Eugenio da Fonseca, président de Caritas Portugal, disait déjà (dans une interview au Secours Catholique) que les demandes d’aide avaient augmenté de 40 % en un an. Constat d’autant plus inquiétant, il se plaignait dans le même temps que les dons aient « diminué dans les mêmes proportions ». Les co-responsables pointés du doigt ? Les mesures d’austérité imposée au Portugal par la Troïka et la hausse brutale du chômage (de 8 % à 16 % entre 2008 et 2013) :
La Présidente de la Banque Alimentaire de Lisbonne, Isabelle Jonet confirme que tout est lié : « Avec la baisse des salaires, des retraites et la hausse du chômage, les personnes les plus précaires avant la crise, mais même les classes moyennes, en pâtissent beaucoup. » Un véritable cercle vicieux selon elle : « C’est d’autant plus difficile que les institutions qui study pharmacy in canada recevaient des aides de l’État vont voir leurs subventions diminuer… Des institutions comme la nôtre ou comme Caritas ne devraient être là que pour les situations d’urgence. Or, au Portugal aujourd’hui, malheureusement, l’urgence est devenue permanente. »
L’entraide pour horizon
Si le futur proche est plus noir qu’optimiste, une seule lumière à l’horizon persiste, d’après les membres les plus haut placés de la Banque Alimentaire de Lisbonne que sont Isabel Jonet, Manuel Paisana ou Anna Vara :
Vidéo : MVI 42 : de 3’49’’ à 4’24’’ : « Il y a beaucoup plus d’associations depuis 2 ou 3 ans car il y a beaucoup plus de demandes mais aussi parce qu’il y a un sens du bénévolat grandissant dans la société portugaise. »
Lucile BERLAND