La petite commune de Santa Comba Dao, dans le centre du Portugal, n’a rien de particulier si ce n’est qu’Antonio Salazar y est né. Si ses ruelles sont vides, la nostalgie de l’Estado Novo est bien présente.
Le 25 avril 1974, une révolution renversait la dictature pour rétablir la démocratie au Portugal. Aujourd’hui, cette dernière perdure pendant que le souvenir des années noires s’estompe.
Alain Mingam était un jeune photoreporter pour l’agence SIPA quand il a vécu, en 1974, la révolution des œillets. Il garde le souvenir ému d’un pays en liesse où l’armée fit corps avec le peuple pour mettre fin à près d’un demi-siècle de dictature. Il raconte.