Dans le quartier du Rossio, sur la Praça Dom Pedro IV, une dizaine de cireurs de chaussures professionnels procurent bien du plaisir. A condition d’être une belle paire de souliers en cuir…
Un séjour à Lisbonne ? Chouette, je vais enfin échapper à la grisaille parisienne. Arpenter le pavé lisboète sous un soleil doux et bienveillant, quel pied ! Mais patatras, des trombes d’eau inondent les trottoirs et surtout ma robe de cuir. Je plonge dans chaque flaques d’eau et boit la tasse.
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C’est pas une vie pour une chaussure, ce pays…
Et puis, samedi matin, une accalmie. Un rayon de soleil même. Je me décide à mettre un pied dehors. Le hasard me dirige Praça Dom Pedro IV, dans le quartier du Rossio. Je rencontre José, chaussures noires impeccables, crâne dégarni, sourire édenté et… kit de cirage. Miam-miam !
La Praça Dom Pedro IV est pour nous un véritable institut de beauté : une dizaine de cireurs redonnent vie aux richelieus, derbies et autres bottines. Eparpillés aux quatre coins de l’endroit, ils vous remettent à neuf en un quart d’heure et pour 4,50 euros.
Un toilettage en règles
D’abord le délaçage. Le cirage, ce massage du cuir, nécessite que l’on se dévoile. José, malgré ses gros doigts boudinés, s’y attelle avec une délicatesse surprenante. Une main de fer dans un gant de velours, ce José.
Passé cet effeuillage, il faut s’installer. Je me cale bien sur le repose-pied, José m’appose des coques de protection sur la chaussette, le soin peut commencer.
D’abord le brossage. Energique et ferme. Il met ma peau nu, la décrotte, la dépoussière. Vient ensuite la crème. Un lait hydratant, destiné à nourrir mon cuir marron clair. Ca tombe bien, j’étais affamée. Après un deuxième coup de brosse, la cire. Enfin ! Appliquée d’une main experte par José et ses 34 ans de métier, qui n’oublie aucun recoin. De la tige à la trépointe, des quartiers à l’empeigne, je suis bientôt enduite. Après l’application de ces produits de beauté, on passe au séchage. Petite mise au repos, en alternance.
Le lustrage, c’est l’extase ! D’abord lent, le rythme de la brosse à reluire s’accélère. De gauche à droite, d’avant en arrière, de haut en bas. Le brossage s’apparente à la plus douce des caresses. Trente secondes de pur plaisir, à en frétiller les orteils. La cire chauffée par le frottement, je m’apprête à briller du plus bel éclat. Chose faite après un habile coup de chiffon doux.
Nettoyée, lustrée, rénovée, je peux retourner fièrement sur le pavé. Lisbonne, tiens toi prête à être arpentée !
Benjamin BOSSE
Salut benji ! Sur un sujet insolite, un article enlevé et plein d humour ! ET on ne cherche pas à te cirer les pompes ! PHil et bene