Le groupe de radios commerciales qui gravitent autour de Radio Renascença a ouvert ses portes aux curieux, jeudi 13 février, pour la troisième journée internationale de la radio. Entre ondes pop et origines catholiques de la « mère radio », détour dans les coulisses de quatre grandes stations portugaises.
La rédaction de Radio Renascença prépare le flash info de 14h lorsqu’un groupe de six visiteurs fait irruption dans l’open space. Menés par un journaliste du groupe, ils visitent les locaux de quatre grandes radios portugaises réunies dans un immeuble lisboète : RFM, Mega hits, Sim et la fameuse
Radio Renascença – RR.
Dans le studio d’enregistrement, les curieux sont évacués à la va-vite : le direct reprend. Le chahut des portes ouvertes est accueilli et maîtrisé avec bienveillance. « Nous étions préparés à ça », glisse une journaliste, sans se départir de son sourire.
« C’est important de décloisonner la radio, confirme Rui Pego, présentateur chez Mega Hits. Ce média a trop tendance à aller dans un seul sens, des présentateurs vers les auditeurs. Avec les réseaux sociaux on se rend compte qu’être interactif a du bon et qu’il faut aller plus loin. » Tous les publics sont canadian pharmacy online au rendez-vous : des groupes cost of cialis de lycéens bruyants, canettes de soda à la main, croisent dans les escaliers des visiteurs âgés plus disciplinés. Présentateur de la tranche horaire 16h-20h, Rui est guide pour l’occasion. Le jeune homme de 25 ans, courte barbe bien taillée, pull rouge et oeil pétillant, se faufile entre les studios avec entrain. Suivi de ses troupes, il monte au quatrième où sont installés les locaux de Méga Hits, la radio pop destinée aux 15-25 ans. L’équipe, très jeune, s’active dans un décor stylisé jusqu’aux crucifix présents dans chaque studio.
« On ne parle pas spécifiquement de religion à Méga Hits, contrairement à Radio Renascença, explique Rui Pego, mais il ne faut http://cialisonline-rxstore.com/ pas oublier pour autant d’où on vient. » Le groupe appartient à l’église catholique. Et le présentateur d’une des radios les plus écoutées des jeunes d’ajouter : « On parle musique, on fait des blagues, mais je ne peux pas trop parler de sexe ni de drogue. » N’est pas Cauet qui veut…
Une maison de la radio privée surprenante
La « mère radio », comme l’appelle Rui, se trouve deux étages plus bas. Les studios en bois et les représentations christiques y sont plus classiques. La moyenne d’âge est ici d’une quarantaine d’années. Sur Radio Renascença, une prière est diffusée tous les jours et le dimanche matin est consacré à la messe. « Il y a un créneau pour ça au Portugal », rappelle Raquel Abecasis, la rédactrice en chef de l’antenne. Dans un pays où près de 95 % de la population se déclare catholique, le marché est effectivement porteur.
Et la recette fonctionne. Renascença est une des radios de référence pour suivre l’actualité. La station, qui a joué un rôle central dans la Révolution des Oeillets de 1974, révèle régulièrement des scandales politiques. Et son portail Web est le site d’information radio le plus visité du pays. Si le dynamisme du groupe lui assure parmi les meilleurs audiences, http://cialisonline-rxstore.com/ sa station star RFM vient tout juste de se faire dérober la première place sur le podium des diffusions par son concurrent Radio Commercial. Mais le ballet des allers et venues des visiteurs canada online pharmacy checker dans les studios encourage l’air confiant de Raquel Abecasis. A l’en croire, ce groupe de presse atypique se prépare à revenir au top.
Juliette generic viagra online DUBOIS et Juliette HARAU