À peine un pied posé sur le does viagra work no matter what tarmac lisboète, j’ai cherché canadian pharmacy adderall xr des yeux un amas de poils sur un visage féminin. J’ai humé l’air, attendant que des effluves de morue embaument mon nez aguerri. Y’avait-il une concierge dans cet aéroport ? J’ai couru directement aux toilettes, non pas pour me soulager mais pour comparer nos femmes de ménage et les natives d’ici. Est-ce qu’elles s’appelaient Ribeiro, Ferreira, Gomes ? Pour répondre à toutes ces questions qui nous hantent, mes camarades et moi-même, j’ai décidé d’enquêter. Après recoupement, je peux affirmer ceci : tout n’est pas vrai, mais tout n’est pas faux non plus.
Poils foncés n’est pas égal à poils touffus. Certes, la proximité du Portugal avec l’Afrique, et la présence des Maures à une certaine époque, a pour conséquence génétique une pigmentation plus foncée. En même temps, ils viennent du Sud, comme dirait Chimène. Mais êtes-vous allés
en Sardaigne ? Si oui, vous comprendrez que ce cliché s’est tout simplement trompé de pays. Si non, voyagez, vivez.
À Lisbonne, la solution a vite été trouvée à un possible excès de poils : elle se trouve dans les cliniques du poil (traduction littérale de Clinica do Pelo). En vérité, elles sont surtout spécialisées dans les implants capillaires, mais les épilations au laser font aussi fureur. Preuve en est, s’il en faut, la moustache féminine n’a plus de succès. J’ai eu beau chercher, fouiller, recouper, faire la planque, je n’en ai pas trouvée.
En me promenant dans le quartier de Chiado, j’étais à l’affut, guettant le moindre signe d’un possible nettoyage d’entrée d’immeuble dans le XVIe arrondissement lisboète. Cette concierge portugaise locale sera-t-elle un homme ou une femme ? Grand, grosse, petite, moche, beau, unijambiste ? Eh bien surprise : cette personne cialis generic est souvent Portugaise, Africaine et parfois même Ukrainienne. Si vous voulez faire une échelle de nationalités, libre à vous, je ne fais que vous donner une information. Peu importe le métier exercé, les Portugais sont connus en France pour être des « hard-worker ». Selon une source proche du dossier, ceci est parfois faux concernant les travailleurs portugais du Portugal. Cette même source
m’a raconté que les maçons posent facilement « des lapins » aux clients s’ils n’ont plus envie de venir. D’ailleurs, order cialis on ne dit pas « machon
», mais « pedreiro ». De rien.
Dans le premier restaurant où nous avons mis les pieds, nous n’avons pas vraiment eu le choix du plat. Ni dans le deuxième. Ni dans le troisième. Il a fallu goûter, à un moment ou à un autre, la fameuse morue. C’est la grande fierté des Portugais, un passage inévitable, un rite d’initiation. Avec 365 recettes différentes, il y en a pour tous les goûts. En ce qui concerne le verdict… Ce n’est ni bon, ni mauvais. Astuce : ne jamais dire « gracias », ou tout autre mot espagnol. Préférez « obrigado », ou n’importe quel baragouinage franco-portugalo-anglais si vous ne voulez pas vous attirer les foudres de ce peuple fier. Plusieurs témoignages anonymes indiquent qu’il est facilement possible de passer un mauvais quart d’heure, le cas échéant.
En pleine digestion, j’ai repensé à cette blague qu’on m’a faite en début de séjour : « Pourquoi les Portugais s’appellent tous Manuel ? Parce qu’on ne pouvait pas les appeler ‘’intellectuel » ». Pour des raisons que vous comprendrez, l’auteur de cette blague souhaite conserver son anonymat. Je me dois de rétablir la vérité : le nom le plus répandu au Portugal est Silva (ou Da Silva). Je vous le dis officiellement, non, tous les Portugais ne s’appellent pas Ribeiro, comme l’insinue, sans même s’en cacher, le film La Cage Dorée. Par on ne sait par quel miracle, c’est le film français qui a viagra rencontré le plus de succès dans le pays, avec plus de 650 000 entrées. Les Portugais auraient-ils le sens de l’auto-dérision ?
Enfin, je me suis attaquée à la partie la plus sensible de cette enquête. Vais-je trouver des hommes beaux et élégants dans les rues de Lisbonne ? La tâche n’était pas évidente. Quelle ne fut pas mon étonnement quand j’ai vu qu’ils étaient fins, élancés, affirmés. J’ai analysé la situation de la façon suivante : les Portugais seraient en fait des humains comme les autres. Parfois beaux, parfois moches.
Pour mener cette investigation de façon totalement objective, j’ai tout de même décidé de laisser la parole aux Lisboètes. Que pensent-ils de nous, les Frenchy ? Voici ce qu’on m’a répondu : blonds, calmes, réservés, riches. À méditer.
Gwladys LAFFITTE