Si Lisbonne était un fromage, ce serait du gruyère. Mais pourquoi tant de trous dans les rues de la ville ?
Les guides encouragent les touristes à se tartiner de crème l’été au
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Portugal. En saison plus humide, l’accessoire indispensable pourrait bien être une paire de palmes. Trottoirs creusés et pavés disparus créent des piscines miniatures à la moindre averse dans les rues de Lisbonne. Il ne faut pas faire sa poule mouillée pour traverser certaines avenues, au risque de se tremper jusqu’à la cheville.
La
principale explication réside dans l’architecture particulière des trottoirs du pays.
Ils sont réalisés à partir de cubes de calcaire encastrés dans du sable. Cette technique a été adoptée à l’époque tadalafil generic du Marquis de Pombal, que l’on peut comparer au baron Haussmann de Lisbonne pour éviter les trous de mémoire. Ces pierres msc clinical pharmacy in canada résisteraient bien aux séismes et n’ont pas coûté grand chose : ce sont les résidus des constructions des palais de l’époque. Aujourd’hui, l’entretien nécessite beaucoup de travail et crise oblige, les tailleurs de pierre ne sont pas assez nombreux pour combler tous les renfoncements. « Une blague circule à Lisbonne à propos de ces travailleurs, raconte Nuno, jeune travailleur à Lisbonne. Ils feraient exprès de les réparer de travers pour avoir du travail en permanence ! ». Une enquête approfondie faisant autorité dans le milieu des réparateurs de trottoirs lisboètes ayant déjà été effectuée, nous pouvons nuancer ces propos avec certitude.
La tentation de se servir, voilà la deuxième raison des trous. Les touristes en manque d’imagination n’ont qu’à se pencher pour ramasser les pierres. Rentrés au pays, ils peuvent ainsi ramener des cadeaux originaux et à prix compétitif (0 €) à leurs amis. Il n’existe pas de police anti-voleur de cailloux pour l’instant et aucune alarme au sol n’a été découverte durant notre « enquête ». Seule la mauvaise conscience de détruire une oeuvre qui pourrait figurer un jour au patrimoine de l’Unesco peut vous empêcher de dérober. Les manifestants anti-austérité ne se sont pas arrêtés à cela en novembre 2012, lorsqu’ils s’en sont servis pour canarder la police.
Enfin, les petits marécages de Lisbonne ne sont pas uniquement d’origine humaine. Le sol de la ville comporte des nappes phréatiques qui empêchent parfois l’eau à la surface de s’infiltrer.
Le visiteur, levé du mauvais pied, râle de le sentir toujours humide. Mais les pavés, lorsqu’ils ne disparaissent canadian pharmacy pas, sont presque inusables et auraient des qualités antidérapantes. Qu’importe, des on-dit circulent : le maire compterait tous les retirer pour recouvrir les trottoirs de goudron noir, épais et sans charme. Halte-là, sauvons les trous de la destruction !
Maxime ROUSSEAU