Le 17 mai, le Portugal sortira du plan d’ajustement qu’il subit sous surveillance de la Troïka, grâce à viagra dosage 100mg
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un relatif assainissement de ses finances publiques. Le prix à payer, la recherche universitaire et scientifique portugaise a pu canadian pharmacy wikipedia le mesurer. Avec des conséquences inquiétantes.
Il a le regard triste, Nuno Miguel Proença, quand il évoque la situation de l’enseignement supérieur. « Je ne canadian 24 hour pharmacy ressens pas de colère, mais plutôt un sentiment de gâchis. » Post-doctorant en philosophie canadian pharmacy viagra + cialis spam des affections et membre de l’Institut d’histoire de la culture de l’université des sciences sociales de Lisbonne, le jeune homme explique calmement ce que lui et ses collègues ont clamé dans la rue. L’université et la recherche portugaises se sentent abandonnées par l’Etat, la faute au plan d’austérité engagé par le gouvernement de Pedro Passos Coelho et la Troïka (Fonds monétaire international-Commission européenne-Banque centrale européenne) en mai 2011.
En deux ans, l’Etat a réduit de plus de 380 millions d’euros son soutien à l’enseignement supérieur. Résultat, l’Etat n’investit plus qu’à hauteur de 0,28 % du PIB dans l’enseignement supérieur, contre 0,38 % en 2010, son point le plus haut. Toutes administrations confondues, le soutien public à l’université monte cependant à 1,5 % du PIB, à seulement 0,1 point de la moyenne de l’OCDE.
Si Nuno est triste, c’est aussi parce que la recherche portugaise était jusque-là très bien dotée et de bonne qualité. Les dépenses totales des administrations publiques pour la recherche s’élevaient en 2009 à 2,09 % du PIB contre 1,49 % en France et 1,89 % en Allemagne selon Eurostat.
« L’Europe veut-elle un Portugal avec des cialis buy gens peu diplômés et mal payés ? »
Un souvenir déjà lointain. « Dans toutes les universités du pays et dans toutes les patent of viagra disciplines, des programmes de recherche ont été interrompus ou annulés », regrette Nuno Miguel Proença. Cela dit, il précise que la recherche appliquée ou applicable rapidement est plutôt protégée par rapport à la recherche théorique. Mais, inévitablement, la tendance pousse de nombreux chercheurs au départ vers l’étranger. En 2012, 120 000 personnes ont quitté le pays, sur une population de 10,5 millions d’habitants. Pedro Cordeiro, journaliste portugais, s’inquiète : « Non seulement nous avons légèrement battu le record des années 1960 mais, en plus, cette fois, ce sont des jeunes très diplômés qui partent. »
Une inquiétude qui se double aussi de colère. « L’Europe veut-elle une convergence de ses membres vers le haut ou préfère-t-elle un Portugal qui reste en retard, avec des gens peu diplômés et mal payés ? », se demande Nuno comme les autres membres de son institut de recherche. Question à peine provocatrice : les chercheurs digèrent toujours très mal la déclaration de leur Premier ministre, il y a moins de deux ans : « Les Portugais devraient abandonner leur zone de confort » en cherchant du travail how viagra made ailleurs, avait affirmé Pedro Passos Coelho. Ironie de l’histoire, c’est à Lisbonne que l’Union européenne signait il y a 14 ans le texte de la « Stratégie de Lisbonne », qui consiste en la mise en place d’une économie de la connaissance dans tous les pays membres.
Vincent GRIMAULT