Se procurer des livres scolaires coûte au Portugal environ 300 euros par enfant et par an. Quelque soit le niveau d’étude, les manuels sont achetés neufs à chaque rentrée. Très peu sont réutilisés. Mais des initiatives sont mises en place pour lutter contre ce gaspillage.
Un an. La durée de vie d’un manuel scolaire au Portugal dépasse rarement l’année d’étude. Peu de système d’occasion, de gratuité ni de location. A chaque rentrée, la majorité des parents n’achète que du neuf, à hauteur cymbalta price de 300 euros, pour which works best cialis or levitra la scolarité de leur enfant. Ces milliers de livres ne sont jamais réutilisés. Mais depuis quelques temps, des initiatives se mettent en place pour lutter contre cette gabegie. La plus importante, le réseau Reutilizar.org, lancé en 2011, permet aux livres de connaître une deuxième vie.
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de 170 banques d’échange à travers le pays
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A Lisbonne, Paula Cascais, membre du mouvement, organise de juin à octobre une banque d’échanges de manuels scolaires. Tout l’été, zoloft pregnancy le 1er étage de son restaurant végétarien, le Bem-em-quer, se transforme en bibliothèque. Du primaire au bac, il y en a pour toutes les classes. Les parents rapportent les livres d’occasion de leurs enfants et essaient de dénicher les ouvrages de l’année supérieure. Le credo de Paula : « Pas d’argent, pas de réservation. Les gens viennent avec la liste correspondante aux livres demandés et voient http://cymbaltaonline-pharmacy.com/ s’ils sont disponibles. »
Depuis trois ans, sa démarche rencontre un franc succès. Si Paula n’a reçu que cinq livres le jour du lancement, elle en a échangés des milliers depuis. Cet été, elle a eu besoin de six volontaires à temps plein pour gérer la collecte et la redistribution. A travers tout le pays, 174 banques d’échanges ont vu
le jour depuis 2011. Un succès grandissant, mais les mentalités ont du mal à évoluer.
« Au Portugal, les parents sont prêts à mettre beaucoup d’argent dans l’achat de matériel scolaire de leurs enfants. Ils pensent qu’avec des livres neufs, ils auront de meilleures notes », explique Henrique Cunha, fondateur de Reutilizar. Ce professeur particulier de mathématiques a été le premier à mettre en place via Facebook, un système d’échanges de manuels cialis scolaires. Son slogan « Réutiliser c’est mieux que recycler » a fait des adeptes.
« Les résultats des élèves seraient bien meilleurs s’ils apprenaient à respecter leurs livres »
Si les aspects économiques et écologiques sont non négligeables, c’est avant tout une affaire de civisme pour ce tuteur. Selon Henrique Cunha, « les résultats des élèves seraient bien meilleurs s’ils apprenaient à respecter leurs livres, au lieu d’en avoir de neufs chaque année. » Il déplore l’absence de campagne de cymbalta cost sensibilisation à l’échelle du pays.
Pour autant, la création de banques d’échanges n’est pas du seul ressort des acteurs privés. A l’instar de Porto, plusieurs villes ont mis en place des points de collecte. Henrique Cunha s’en
félicite mais souhaite que le gouvernement prenne aussi des mesures pour favoriser la réutilisation des livres. Et ne pas gaspiller chaque année des tonnes de papier.
Lucile ALARD et Benjamin BOSSE