En 2011, le Parti pour les Animaux et pour la Nature (PAN) est devenu le deuxième parti de gauche sous la bannière écologiste au Portugal, avec Os Verdes. De plus en plus présent dans diverses manifestations, ce jeune parti soulève des interrogations quant à une éventuelle union des écologistes dans le pays. Deux partis, des idées communes, mais des perspectives d’avenir opposées. Paulo Borges, président du
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PAN, et Manuela Cunha, membre du conseil national d’Os Verdes, défendent leurs positions.
« Nous n’avons pas le monopole du combat écologiste ». Manuela Cunha, ancienne animatrice socio-culturelle et actuellement membre du conseil national du
parti Os Verdes, défend en ces mots la diversité des écologistes en sildenafil politique. Ils sont aujourd’hui trois partis déclarés, dont deux situés à gauche (le Parti de la Terre étant plutôt à droite). Le PAN, créé en 2009 et reconnu par l’Etat en 2011, commence à donner de la voix sur la scène politique portugaise. Aux dernières élections législatives en juin 2011, le parti a remporté 1,04 % des voix à Lisbonne. Il ne http://sildenafilcitrate-rxed.com/ lui manquait que quelques milliers de voix pour obtenir son premier député à l’Assemblée. Une surprise pour un parti si jeune et si original, mettant le bien-être animal au premier plan dans son programme. Il peine pourtant à convaincre Os Verdes, en piste depuis 1982.
Certes, le PAN et Os tadalafil Verdes partagent des idées communes inspirées par la gauche, mais les similitudes s’arrêtent là. Paulo Borges, président du Parti des animaux, tient d’ailleurs à prendre ses distances : « Nous ne nous reconnaissons pas dans la gauche traditionnelle, nous tenons à conserver notre indépendance ». Parmi cette gauche qui est visée, le parti Os Verdes est en première ligne. « Nous ne nous sentons pas du tout proche des Verts. Ils n’ont jamais été un parti indépendant », critique-t-il.
La coalition historique entre Os Verdes et le Parti communiste, qui dure déjà depuis 32 ans, dérange. Elle est pourtant totalement assumée par ses dirigeants : « Nous partageons des valeurs avec le PCP, comme la lutte », lance Manuela Cunha. Et
quand on les traite de « Pastèque » (vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur), la militante de 57 ans hausse le ton et frappe du point sur la table : « Ceux qui nous accusent d’être une pastèque voudraient qu’on soit un melon, vert à l’extérieur et saumon à l’intérieur » (ndlr : saumon est la couleur du Parti Social Démocrate au pouvoir).
La dirigeante d’Os Verdes regrette les phénomènes de stigmatisation et d’isolement dont cialis tadalafil son parti serait victime. « Avec le PCP, il s’agit plutôt d’un compromis électoral. Une fois les élections terminées, nous nous séparons.», justifie-t-elle. Avec un programme propre et un groupe parlementaire unique, les Verts portugais soutiennent avoir une totale indépendance de choix. Même si leurs avis concordent souvent, ils n’harmonisent pas leur vote à chaque fois. « Pour la loi anti-corrida, nous http://canadapharmacy-onlinerx.com/ avons voté pour alors que le PCP était contre », rappelle Manuela Cunha.
Accepter « la biodiversité verte »
Dans l’univers politique écologiste, le président du PAN tient à souligner « le manque de légitimité » des deux autres partis. Son adversaire d’Os Verdes, Manuela Cunha n’est pas de cet avis. Elle condamne le fait que l’écologie soit la propriété d’un seul parti. « Chez les Verts, on doit accepter la biodiversité, non ? », plaisante-t-elle. Selon elle, cette mention écologiste tend d’ailleurs à perdre sa véritable signification : « On n’obtient pas son billet écologiste simplement en créant un parti. Il s’acquiert dans la rue, au contact des gens et des problèmes locaux qui les touchent. » Une ligne de conduite que n’appliqueraient pas les autres partis. « Le MPT n’apparaît qu’au moment des élections. Le reste du temps, on n’en entend jamais parler. Quant au PAN, on n’a pas vu leurs propositions pour aider les gens. »
Pourtant, le président du Parti pour les animaux revendique fièrement la diversité des idées de son parti. « Nous nous sommes dit qu’au Portugal, il faudrait adapter l’idée car les aspects culturels et socio-économiques sont très différents. Il fallait créer des préoccupations plus larges, en gardant au centre de nos intérêts, les animaux ». Preuve de la volonté d’avancer sur le terrain social, la modification du nom du parti, qui devrait se concrétiser lors du 3e Congrès les 29 et 30 Mars prochain. Le Parti pour les Animaux et la Nature deviendra le Parti pour les personnes, les animaux et la nature.
Petit parti deviendra grand
« Le PAN récolte surtout les votes des urbains. Ce sont les gens qui vivent en ville qui se préoccupent le plus du bien-être des animaux », soutient Manuel Cunha. Le PAN aurait-il simplement connu un succès de circonstances ? Paulo Borges l’avoue, « dans ce climat de méfiance, c’est plutôt le côté insolite du parti qui a mobilisé ». Mais le président a bien plus d’une corde à son arc : « Nous n’avons pas eu le temps de présenter toutes nos idées ».
Les revendications sociales vont du plafond des salaires pour les gestionnaires publics à la fin des privilèges et de l’immunité diplomatique des politiques, en passant par un seul système national de retraite … Cependant, Paulo Borges n’est pas prêt d’envisager une alliance. « Ce n’est pas à l’ordre du jour. On veut créer notre propre espace politique, grâce à l’originalité de nos idées », déclare-t-il cialis online paypal avec fermeté. Manuela Cunha est moins radicale, mais pose tout de même les limites : « Nous ne ferons pas de coalition sans principe, mais nous restons ouverts ». Elle laisse au temps le soin de décider : « Laissez-les d’abord grandir ».
Emmy LABAIGS