L’association caritative Santa Casa vient de révéler les résultats d’une étude sur la population des sans abri de Lisbonne. Ils sont 600 et seulement 200 travaillent « de temps en temps ». http://tadalafilonline-best4ed.com/
La capitale portugaise comptait au début de l’année plus de six cents sans abri, en grande majorité des hommes. C’est par ce constat que s’ouvre une étude publiée récemment par Santa Casa, une organisation caritative très impliquée sur les questions de pauvreté. D’avril à décembre, les membres de l’association ont parcouru la ville pour effectuer un grand recensement des SDF qui y vivent. Leur objectif : connaître la population des sans abri pour mieux répondre à ses besoins.
Plus des deux-tiers des SDF rencontrés ont accepté de répondre à un questionnaire qui leur était soumis. L’association en a tiré un grand nombre d’informations, qui lui permet de dresser un portrait très fouillé des sans abri vivant à Lisbonne.
Portrait-robot du SDF lisboète
Joao Gonçalves, un membre de l’association, a participé à la campagne de terrain. Les données qu’il a recueillies sont diverses, mais de grands traits se dégagent viagra over the counter des sildenafil 100mg chewable réponses obtenues. « Les sans abri ont généralement entre viagra vs cialis 35 et 54 ans. Et ils sont moins isolés qu’on l’imaginait », affirme-t-il, chiffres à tomar quanto tempo antes viagra l’appui. En effet, plus de la moitié a encore des contacts familiaux réguliers et plus d’un tiers travaille encore de temps à autres. Et s’ils disposent d’une importante aide pour se nourrir et se vêtir, ils sont par contre complètement délaissés côté santé. Seuls 5 % d’entre eux déclarent avoir reçu des soins ou s’être vu délivrer des médicaments.
Dans le contexte de crise actuel, leur faible niveau d’instruction joue aussi en leur défaveur. Plus de la moitié a arrêté l’école avant la fin du collège, une partie d’entre eux ne sachant même ni lire, ni écrire. « Mais ça ne concerne pas que les sans abri, explique Joao. C’est tadalafil tablets ranbaxy un problème qui touche en fait de très nombreux Portugais, surtout les plus âgés. »
« Cette étude va nous permettre d’améliorer notre façon de venir en aide aux SDF »
Sur le point d’achever ses études
de psychologie, il avait déjà participé il y a un an à une campagne similaire auprès des personnes âgées isolées. Pour lui, aller à la rencontre des populations les plus faibles est essentiel. « Cette étude va nous permettre d’améliorer notre façon de venir en aide aux SDF, déclare-t-il. On a vu par exemple qu’ils ont un bon accès à la nourriture, mais qu’au niveau de la santé, c’est désastreux. Ça peut être l’occasion de faire appel à Médecins du Monde, ou même de créer notre propre structure de santé mobile pour palier ce canadian pharmacy problème. »
D’une certaine manière, cette étude fait figure d’audit interne, visant à mieux répondre aux besoins des populations dont s’occupe Santa Casa. En creux, on perçoit le désengagement de l’État portugais de ces questions sociales. L’association catholique, qui affiche fièrement 515 ans d’existence et compte un très grand nombre d’antennes à travers le pays, s’y est totalement substitué. Utiliser l’étude comme moyen d’alerter les politiques ? Personne n’a même pensé à l’évoquer…
Yann PLANTIER