Malgré la crise, l’appétit des Portugais pour les jeux d’argent ne diminue pas. Au point que le ministère de la santé a décidé de mener un plan d’envergure pour lutter contre les risques d’addiction.
Tous les jours, l’association Ares do Pinhal distribue de la méthadone à ceux qui veulent sortir de l’héroïne. Ils sont des centaines à attendre le « metabus », la camionnette ambulante, pour goûter à la paix et rêver d’une vie normale.
Tous les jours, l’association « Crescer na Maior » va à la rencontre des toxicomanes de Lisbonne. Pour parler de tout, de rien et dessiner un chemin hors de l’addiction.
Le sociologue Nuno Capaz a vu des milliers de toxicomanes depuis la décriminalisation des drogues au Portugal, en 2001. Membre depuis cette date de la Commission pour la dissuasion de la toxicodépendance (CDT) de Lisbonne, qui considère les drogués comme des patients, il a accumulé les succès mais affirme que « rien n’est jamais gagné ».