Selon les statistiques officielles, les principaux doxycycline for folliculitis indicateurs macroéconomiques du Portugal sont au vert. Mais son économie n’est pas encore sortie de la crise.
-1,4 % sur l’année, mais +0,5 % au dernier trimestre : les chiffres de la croissance portugaise, rendus publics jeudi 13 février par l’I.N.E. (Instituto Nacional de Estatística), sont paradoxaux. Leur interprétation est complexe : avec ce troisième trimestre consécutif de croissance (après les +1,1 % sur la période avril-juin et +0,4 % sur juillet-septembre), le Portugal est sorti de la récession (au sens strict)… otc viagra Mais n’est cialis maximum dose pas tiré d’affaire.
« On est probablement dans un cadre général de stagnation ou de croissance ponctuelle médiocre, successivement annulée par des évolutions négatives de même ampleur » : c’est ainsi que l’économiste José Reis explique dans les colonnes du quotidien Público ces données apparemment contradictoires, qui, à l’Assemblée nationale, ont bien sûr donné lieu à la classique guerre des chiffres.
« Les chiffres dévoilés montrent que nous avons dépassé toutes les attentes », s’est félicité le Premier ministre du PSD (centre-droit), Pedro Passos Coelho. Le chef de l’opposition socialiste, Antonio Seguro a réagi : « Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement fait la fête face tadalafil 20mg à une récession de 1,4%, quand le pays compte plus de 800.000 chômeurs et a une dette de plus de 200 milliards d’euros. » Pour le chef du groupe parlementaire P.S.D Luís Montenegro, les chiffres de l’I.N.E. « sont des faits, pas de la propagande ». lisinopril for diabetes Des faits, certes. Encore faut-il les analyser.
Les économistes de l’I.N.E. optent définitivement pour l’optimisme. Pour eux, les deux moteurs de la croissance sont bien là : la demande intérieure et les exportations. La consommation des ménages, qui avait chuté de 10% entre 2012 et 2013 en raison de la cure d’austérité, se stabilise enfin. « La reprise de la demande intérieure explique dans une large mesure l’évolution du PIB. Elle contribue de manière positive à la croissance pour la première fois depuis fin 2010 accutane success stories », note l’I.N.E. dans son communiqué.
Une nette amélioration de la buy viagra situation sur les marchés financiers
Autre voyant qui passe au vert, les exportations : elles ont progressé au dernier trimestre 2013 de 6,4 % par rapport à la même période de 2012. Cette évolution s’explique par la baisse du coût du travail (une des exigences des créanciers internationaux – la Troïka – pour canadian pharmacy online rétablir la compétitivité portugaise) mais aussi par les excellents chiffres du tourisme en 2013 (voir encadré). Cette bonne tenue de l’activité économique a permis de réduire le taux de chômage : il s’établit désormais à 15,3 % après un pic à 17,7 % en mars 2013.
Et la situation sur les marchés financiers est, elle aussi, plutôt à l’embellie. Certes, la timide reprise portugaise ne permet pas encore de réduire durablement la dette publique. Cependant, les bons indicateurs portugais et la détente générale des marchés financiers sur les dettes des États de la zone euro ont nettement amélioré les conditions d’emprunt du Portugal. Les taux à dix ans avoisinent les 5 % et le Portugal a réussi sa dernière émission de dette, mardi 11 février.
Une excellente nouvelle alors que le Portugal doit sortir du plan d’aide de la Troïka (78 milliards euros de prêts) le 17 mai prochain. Il faudra toutefois que la reprise de l’activité s’intensifie pour que viagra cena la sortie du plan soit un succès durable.
Jean SAINT-MARC
Le tourisme tire l’économie portugaise vers generic cialis le haut
L’année 2013 a été bonne pour le tourisme portugais, bien meilleure que 2012. Le nombre d’hôtes accueillis par les établissements hôteliers a augmenté de 4,2% et ceux-ci ont vendu 5,2% once a day cialis price de nuitées supplémentaires par rapport à l’année précédente, avec une accélération notoire sur la fin de l’année. Cela a permis à l’industrie hôtelière d’engranger deux milliards d’euros de recettes de plus qu’en 2012. Première industrie exportatrice du pays, le tourisme est un indicateur et un moteur important de la reprise portugaise. Entre mars et décembre dernier, « 28 000 emplois ont été créés dans ce secteur », selon le ministre de l’économie Antonio Pires de Lima, cité par Diario de Noticias.
Ces bons chiffres dévoilés par l’Institut viagra vs cialis national de la statistique portugais (INE) sont d’abord stimulés par la demande du marché extérieur. canada pharmacy online L’an passé, le nombre de nuitées réservées par des touristes étrangers a augmenté de 8%. Les Américains (+16,4%), les sildenafil free trial Français (+14,5%) block canadian pharmacy phone calls et les Néerlandais (+11,2%) ont été les principaux contributeurs à cette hausse. Le marché intérieur a lui connu une dynamique inverse, il a chuté de 0,9% en 2013.
« Soleil, gentillesse et patrimoine »
Antonio est réceptionniste depuis 20 ans dans des hôtels de Lisbonne, qui reste la destination la plus prisée des touristes, devant l’Algarve et Madère. Il estime que ce sont surtout ces régions balnéaires du Sud qui « profitent de l’augmentation du nombre de touristes étrangers », qui sont nombreux à délaisser les pays des Printemps arabes pour bronzer sous le soleil Portugais. Lisbonne a d’autres spécificités : « il y a beaucoup de tourisme d’affaire », observe Antonio. La fréquentation des hôtels lisboètes, qui a augmenté de 6,6% en 2013, est donc plus dépendante de la conjoncture économique : « si la croissance repart, les hôtels en profiteront », juge le réceptionniste. Mais les vacanciers sont également nombreux à order generic cialis venir profiter « du soleil de Lisbonne, de la gentillesse de ses habitants et du patrimoine de la ville ». Et à écouter Antonio, ils repartent toujours « très satisfaits » cymbalta generic de leur séjour.
Les discours des sublingual viagra touristes croisés dans les rue de Lisbonne corroborent ces dires. Angelique et ses deux amis, étudiantes françaises comme elle, déambulent dans la Baixa, un quartier bordé par le Tage. Elles ont choisi Lisbonne « d’abord pour les prix, mais aussi pour l’ambiance » et tout le bien qu’on leur avait dit du Portugal et des Portugais. Après avoir hésité à partir à Barcelone, Marcelle et Michel ont eux aussi choisi la capitale lisboète comme lieu du voyage qu’il s’offre chaque année. Après deux jours passés ici, leur seul regret, c’est « de n’en avoir que quatre pour visiter, la ville tant il y a à voir ! »
Jules de KISS